” La Commission a des motifs raisonnables de croire que des violations graves des droits de l’homme −dont certaines pourraient constituer des crimes contre l’humanité−ont été commises depuis mai 2019, principalement dans le cadre du processus électoral de 2020. Elle a notamment documenté des cas de violations du droit à la vie, de nombreux cas d’arrestation et de détention arbitraires, des tortures et autres mauvais traitements, des cas de viol et de violences sexuelles, et des violations des principales libertés publiques.
Les principaux auteurs étaient des Imbonerakure, des responsables administratifs locaux, des policiers et des agents du Service national de renseignement. Ils ont continué à bénéficier d’une quasi-totale impunité.”